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pluvier
 
Nom commun donné à des oiseaux de rivage de la famille des Charadriidés, dans laquelle on retrouve deux sous-familles : les Charadriinés (les pluviers) et les Vanellinés (les vanneaux).

 

Répartition
Des 66 espèces réparties dans le monde, sept nichent au Canada. Le Pluvier kildir (Charadrius vociferus), le Pluvier semipalmé (C. semipalmatus), le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) et le Pluvier bronzé (P. dominica) sont les espèces les plus répandues au pays. Le Pluvier grand-gravelot (C. hiaticula) niche dans le Nord-Est de l'Arctique canadien. Le Pluvier siffleur (C. melodus) niche du centre Sud-Est de l'Alberta jusqu'au Manitoba, dans l'Est du Québec, dans les Maritimes et, jusqu'à tout récemment, il nichait aussi en Ontario. Le Pluvier montagnard (C. montanus) se reproduit dans le Sud-Est de l'Alberta et probablement aussi dans le Sud-Ouest de la Saskatchewan.

Description

 

                      pluvier  pacifique ou amérique

Désigné fréquemment sous le nom de pluvier à double collier.

Ce petit pluvier au plumage magnifique ne peut être confondu avec aucune autre espèce. Ses longues pattes roses, da double bande pectorale noire ; sa queue, son croupion, et son bas de dos orangés sont des marques distinctes les plus remarquables. Son cou et son front blancs contrastent harmonieusement avec le capuchon brunâtre et la bande foncée qui passe sous l’œil et sur la nuque. Le manteau et les couvertures alaires sont brunes, et en pleine extension, ces dernières affichent une rayure blanche. Il n’y a pas de diphormisme sexuel, ni de différences notables entre le plumage nuptial et le plumage hivernal.

Viciferus, le nom scientifique qui signifie « bruyant », convient parfaitement au pluvier kildir. Le cri le plus fréquent qu’il utilise, lui sert de nom vulgaire en Amérique du Nord « kildeer ». A la différence d’autres pluviers, celui-ci ne dépend pas étroitement de l’eau et on le rencontre fréquemment en terrain sec, dans les champs, les vergers, mais aussi au bord des rivières, lacs et de la mer, également dans les prairies humides.

Il est aussi plus ou moins sédentaire, selon son lieu de résidence. Ainsi ceux qui nichent au Canada et dans la moitié septentrionale des USA partent en automne, tandis que ceux des Etats méridionaux restent sur place.

Son régime alimentaire comprend un grand nombre d’insectes nuisibles aux cultures, charançons, tipules, orthoptères, ainsi que des moustiques et des taupins. Il vit rarement en grandes bandes, même aux époques de migration, mais sait se signaler, surtout s’il est dérangé. S’est au mois d’avril qu’il se reproduit. Le nid, fait par le couple, est une simple dépression du sol, tapissée de quelques morceaux d’algues ou de petits cailloux ; cependant il arrive que le fond soit réellement rembourré de matériaux moelleux. Le nombre d’œufs est de 4 à 5. La ponte et la nichée sont l’objet de la sollicitude des deux parents. Les poussins ont des pattes disproportionnées pour leur taille. Contrairement aux passereaux, les espèces de rivage sont précoces. Ils quittent le nid sitôt leur duvet séché et peuvent se nourrir d’eux-mêmes au bout d’un jour. Les adultes n’ont pas à alimenter les petits, mais ils les surveillent attentivement, les réchauffent et les protègent contre leurs ennemis en les avertissant du danger. Au bout de 24 jours, ils suspendent leur surveillance et leurs soins. Deux semaines plus tard, les jeunes sont aptes à s’envoler.

Longueur adulte : 25 à 28 cm ; Envergure : 46 à 48 cm ; Poids : 75 à 128 grammes. Espèce présente en Europe à l’état sauvage. (Corriere Vocifero : ita) ; ( Chorlitejo Culirrojo : esp) ; (Kildeer Plover : ang)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Charadriidés ; Espèce : Charadrius vociferus.

 

Le Pluvier siffleur
Le Pluvier siffleur :
bulletest une espèce en voie de disparition au Canada
bulletmâle s’occupe des petits quand sa compagne abandonne le nid
bulletpeut nicher dans des terrains de stationnement
bulletne niche que dans trois régions en Amérique du Nord
Pluvier siffleur adulte; Photo: © G.W. Beyersbergen
photo  http://www.pnr-rpn.ec.gc.ca/nature/

Le Pluvier Siffleur

Le pluvier siffleur est un oiseau de rivage, on l'observe  aussi au bord de la mer, des lacs et des rivières. de la taille d'un étourneau. Son cri, semblable à un sifflement plaintif, retentit le long de certaines étendues des plages sablonneuses du parc. Cet oiseau est bien camouflé avec sa tête et son dos de la couleur du sable sec et clair. Il a aussi une barre noire au-dessus d'un front blanc et une seule barre noire qui croise son poitrail.

http://www.pc.gc.ca/pn-np/nb/kouchibouguac/natcul/natcul1c_f.asp#pluvier

 

 

il porte une bande noire au-dessus de son front blanc et une seule bande pectorale noire, (également appelée « collier ») qui contraste avec sa poitrine et son ventre blancs. Ses pattes d’un orange vif s’harmonisent bien avec son bec orange terminé par une pointe de noir. Les adultes, qui pèsent entre 43 et 64 g, ont à peu près la taille d’un Merle bleu.

De prime abord, les deux sexes sont d’apparence similaire; toutefois, les mâles ont tendance à avoir des bandes noires plus larges et plus visibles sur la tête et la poitrine. Pendant l’hiver, le plumage de l’adulte, qui ne se distingue pas de celui des jeunes, ne présente pas de bandes noires sur la tête et la poitrine. Ses pattes orange le distinguent des autres espèces de pluviers, dans les aires d’hivernage.

Le Pluvier siffleur est la plus rare des six espèces « à collier » d’Amérique du Nord. La plus connue est le Pluvier kildir, (Charadrius vociferus), « à double collier » que beaucoup de gens associent à la feinte de l’aile brisée à laquelle cet oiseau a recours lorsqu’un ennemi s’approche trop près de son nid ou de ses petits. La bande pectorale simple du Pluvier siffleur, plus petit, a tendance à être discontinue chez les oiseaux côtiers et continue chez les individus de l’intérieur.

 


Conditions

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  Pluvier de Wilson  /  Wilson’s Plover  

Oiseau inusité, on observe parfois le pluvier de Wilson en Californie. Amateur de récifs, de plages sablonneuses et de vasières, il cherche sa nourriture principalement en lagunes et en vasières. Il mesure 20 cm.

 

Musée de la civilisation,
collection du Séminaire de Québec,
 
http://www.mcq.org/audubon/   un site admirable

Le pluvier à capuchon est endémique en Australie du sud-ouest ,en Tasmanie. On le trouve principalement sur les plages sablonneuses où il s'alimente avec des insectes, les mollusques et crustacés, les graines etc., qu'il trouve au bord de l'eau

Le Pluvier doré est principalement menacé à cause des travaux hydrauliques, développement des sablières, déboisements) et la modification de son habitat (abandon des pratiques agricoles traditionnelles) et les dérangements pendant la période de reproduction

Pluvier  (semipalmatus de Charadrius)
 
Pluvier de Semipalmated, Coco de Cayo, Cuba, février 2005 - cliquer sur l'image pour une plus grande vue  

Le pluvier de Semipalmated multiplie au Canada et en Alaska et émigre pendant l'hiver nordique aux côtes des Etats-Unis méridionaux, Amérique Centrale, la Caraïbe et les côtes atlantiques et Pacifiques de l'Amérique du Sud vers Patagonia et le Chili méridional.

  Le nom « Semipalmated » dérive de la semi-finale = de la moitié et palmatus = palmate ou palmé

http://www.arthurgrosset.com/sabirds/magellanicoystercatcher.html

 

  pluvier Deux-réuni (falklandicus de Charadrius)
  pluvier Deux-réuni, Tierra del Fuego, Chili, décembre 2005 - cliquer pour une plus grande imageLe pluvier Deux-réuni est distribué autour des côtes du Chili et de l'Argentine centraux et méridionaux. Il se  déplace  sur une distance courte au nord pendant l'hiver austral au Chili nordique, l'Uruguay et le Brésil méridional.

http://www.arthurgrosset.com/sabirds/magellanicoystercatcher.html

Pluvier guignard (Charadrius morinellus, Eurasian Dotterel)

syn. = Eudromias morinellus, Mountain Dotterel

Charadrius = un oiseau jaunâtre cité dans la Vulgate (Kharadrios, un oiseau d'eau nocturne, dont la simple vue était supposée guérir de la jaunisse, cité par Aristote, Aristophanes, plus tard supposé être l'Œdicnème criard Burhinus oedicnemus),
grec eudromia = rapidité (eu = bien, dromos = qui court)
morinellus : à la fois du grec moros (ou latin morio) = idiot, fou et du nom latin des Flamands, Morini parmi lesquels l'oiseau était censé se trouver

© Alain Fossé

 


 

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