Grand copain de tous les pêcheurs (ha ha !) le héron
se porte bien depuis sa protection intégrale. Trop bien ? Il cherche sa
nourriture autant en pêchant dans la rivière et les étangs qu'en arpentant
les prés et les champs, où il concurrence le renard et la cigogne dans sa
chasse aux campagnols et autres rongeurs.
De nombreux Oiseaux d'Europe centrale viennent hiverner chez nous.
LE HERON CENDRE
par les timbres
.
Son cou et sa tête, blancs, avec un sourcil » noir qui se prolonge à
l'arrière du crâne pour former une longue huppe tombante, dite « occipitale
»?
c'est le Heron cendré
Il se
reproduit dans presque toute l'Europe, sauf dans l'extrême Nord. dans une
grande partie de l'Asie centrale et méridionale, ainsi que dans diverses
contrées d'Afrique. depuis le Maroc jusqu'à la province du Cap. C'est un
migrateur partiel, car seules les populations les plus septentrionales
émigrent vers les tropiques. Beaucoup des Hérons cendrés qui se
reproduisent dans le centre et le nord de l'Europe traversent toute
l'Afrique, mais d'autres sont sédentaires. En France, on a dénombré environ
1 500 couples nicheurs de Hérons cendrés, surtout dans les deux tiers Nord
Le
Héron cendré ne se décide à émigrer que quand les eaux auprès desquelles il
vit sont entièrement recouvertes par la glace. Ses proies étant en grande
partie aquatiques, ii est alors réduit à la portion congrue.
De
nombreux Oiseaux d'Europe centrale viennent hiverner chez nous.
Le
Héron cendré séjourne auprès des eaux de toutes sortes, depuis la mer
jusqu'aux petits ruisseaux de montagne, pourvu qu'elles ne soient pas trop
profondes. Dans les pays où il hiverne, il vit au bord des étangs, mais il
choisit toujours ceux qui avoisinent des bois, car il passe habituellement
ses heures de repos dans les arbres.
le Héron se contente
de saules, et il lui arrive même de nicher dans les roseaux ou sur le sol.
L'édifice, assez volumineux, peut dépasser 1 m de diamètre, pour une
cinquantaine de centimètres d'épaisseur. Sa base est faite de branches assez
robustes, le dessus, de branchettes, et la coupe est garnie de racines,
d'herbes sèches et autres matériaux douillets du même genre. Il sert
plusieurs années de suite, jusqu'à ce que les intempéries le détruisent.
Les nids inoccupés sont souvent adoptés par des Rapaces, et de petits
Passereaux (en particulier des Moineaux friquets) viennent nicher dans les
aires des grand Échassiers. Les Corneilles s'établissent également à
proximité et profitent de toutes les occasions pour piller les nids des
Hérons.
Les couples arrivent à la héronnière au mois de mars et réparent de leur
mieux le nid de l'année précédente. S'il est détruit, c'est le mâle qui
choisit l'emplacement où sera bâti le nouveau nid. II se charge également de
l'approvisionnement en matériaux, mais c'est la femelle qui dispose ceux-ci
de façon convenable.
La ponte compte généralement 4 ou 5 neufs, parfois 3, rarement 6 ou 7. Leur
coquille est unie, de couleur bleu vert. Les deux conjoints couvent dès la
ponte du premier oeuf, en se relayant toutes les 6 heures environ.
L'incubation dure 26 jours en moyenne. Les Oisillons éclosent couverts d'un
duvet gris, plus foncé sur le dos que sur le ventre, et coiffés d'une huppe
ébouriffée d'un curieux effet. Les éclosions se produisant avec un certain
décalage, les derniers-nés sont plus petits que les aînés. Lorsque les
parents apportent la nourriture au nid, les Oisillons les plus robustes
bousculent les plus faibles pour s'en emparer, et il arrive fréquemment que
ces derniers finissent par mourir de faim, sous les yeux indifférents de
leurs parents. Lorsque les jeunes commencent à sortir du nid pour se
promener sur les branches, il leur arrive de glisser et de tomber. Dans ce
cas, ils sont également condamnés, car les adultes se désintéressent
complètement d'eux. On ne peut pourtant pas dire que les Hérons soient de
mauvais parents, car ils se donnent beaucoup de mal pour nourrir leur
progéniture, allant parfois chercher leur pitance jusqu'à 20 km de la
héronnière.
Les Héronneaux font leurs premiers essais de vol à 6 ou 7 semaines. Au bout
de I S jours, ils sont suffisamment bons voiliers pour entreprendre des
déplacements importants, et la compagnie déserte la héronnière.
De tous les Hérons, le Héron cendré est le plus éprouvé par les
modifications apportées par l'Homme à son habitat, car, en raison de sa
taille, il se nourrit surtout de proies assez importantes, allant de la
Carpe à l'Anguille et au petit Rongeur.
En Italie, par exemple, l'abandon de la pisciculture dans les rizières fut
sans doute le facteur principal de la raréfaction spectaculaire de cette
espèce.
On a observé récemment, dans diverses héronnières, aussi bien en Afrique
tropicale qu'en Europe. en Russie asiatique comme au Japon, que certains
couples reproducteurs étaient formés d'un mâle adulte et d'une femelle en
plumage juvénile. Précisons tout de suite que les deux plumages, celui des
adultes et celui des jeunes, sont très voisins chez les Hérons cendrés, bien
que les plumes ornementales de la tête manquent ou soient très réduites chez
les jeunes et que ces derniers soient légèrement plus ternes; cette petite
différence n'empêche pas le déroulement normal du rituel de parade chez ces
couples hétérogènes et, selon certains auteurs, cela suffirait à en
expliquer la fréquence. Selon d'autres auteurs, le fait que les
accouplements entre femelles "plus jeunes" et mâles adultes deviennent
de plus en plus fréquents depuis quelque temps (alors que les Hérons,
jusqu'ici, ne se reproduisaient jamais avant leur seconde année, en plumage
d'adulte) proviendrait de la grande diminution numérique des populations.
Les Oiseaux auraient recours à ce nouveau mode de reproduction accéléré pour
tenter de reconstituer leurs effectifs normaux. II semble en effet que le
pourcentage de couples hétérogènes soit plus élevé dans les endroits où le
Héron cendré est le plus dérangé, mais comme ces endroits sont également
ceux où il est le plus facile de faire des observations, il n'est pas encore
possible. pour l'instant, d'affirmer que ces couples « anormaux » sont bien
un mécanisme d'autorégulation de la population, aussi séduisante que
paraisse cette hypothèse.
Très proche du Héron cendré, le Héron pourpré (Ardea purpurea) se
reproduit dans le centre et le sud de l'Europe et de l'Asie, au Maroc, en
Tunisie et dans la moitié Sud de l'Afrique. En France, il niche dans le
Midi, l'Ouest et le Centre jusqu'en Bourgogne. Il a le cou châtain, strié de
noir, les ailes gris foncé et la poitrine brun-roux. II vit dans les marais
et fait généralement son nid dans les roselières.
Son
régime est celui d'un Rapace. II se nourrit surtout de Poissons
(généralement petits, mais pouvant atteindre une vingtaine de centimètres
de longueur). Il mange aussi des Serpents (surtout des Couleuvres), des
Oisillons aquatiques et palustres, des Campagnols, des Insectes d'eau, des
Escargots et des Lombrics. II a beaucoup de peine à avaler les Grenouilles,
surtout les plus grosses qu'il embroche de son bec, puis lance en l'air pour
les rattraper dans une position plus favorable, la tête la première.
Bien
qu'il ait mauvais caractère, le Héron est un Oiseau grégaire en toutes
saisons, même pendant la période des amours, où il niche en colonies. Ces
colonies, qui comptent souvent une centaine de nids, sont appelées
héronnières. Elles sont toujours très bruyantes. Le Héron a une voix aigre,
discordante, qu'il fait surtout entendre en volant, que ce soit pour appeler
son conjoint, pour lui répondre, pour exprimer la crainte ou la menace, ou
pour toute autre raison.
Héron pourpré. Particularités: même aspect que le héron
cendré, mais plus petit et plus élancé. Dos et ailes gris ardoisé, cou
brun-roux strié de noir, poitrine brun marron, ventre brun-noir. . Habitat:
lieux plantés de roseaux. Nid: plate-forme de roseaux sets reposant
sur des tiges pliées. 1 couvée. Se nourrit de poissons, de souris, de
grenouilles, de lézards, de tritons, de coléoptères. Migrateur: avril a
septembre, octobre.
Les 60 espèces de hérons se caractérisent par leur bec droit et pointu, le
bord dentelé de la griffe du doigt médian, leur cou repliable en S et la
présence de plusieurs coussins de duvet poudreux. (Ces derniers sont en fait
des plumes modifiées, à croissance continue, qui se pulvérisent à leur
extrémité; c'est avec cette poudre que les oiseaux font leur toilette.)
Le Héron garde-boeufs est un ardéidé de taille moyenne, originaire d'Eurasie
méridionale, d'Afrique et d'Indonésie, qui s'est répandu à travers tout le
continent américain et, plus récemment, en Australie, essentiellement grâce
à l'homme. Habitué à se nourrir au sein des troupeaux, le Héron garde boeufs
tire tout naturellement profit du développement de l'agriculture, et en
particulier de l'élevage. Ces oiseaux blancs suivent en groupes les
déplacements des bovins pour attraper les insectes mis en fuite. Ils se
perchent parfois sur le dos des mammifères, peut-être pour y capturer des
tiques. Ils recherchent aussi de la nourriture dans les prairies ou les
étangs asséchés, et consomment en outre des sauterelles, des grillons,
d'autres insectes ainsi que des grenouilles et des poissons. Le Héron
garde-boeufs niche en colonies avec d'autres hérons, le mâle volant des
branches amassées par des espèces apparentées pour les apporter à la
femelle; le nid en comporte près de 200. Les parents couvent les 2 à 6 neufs
durant environ 25 jours.
Espèce représentative : Grand
Héron
Description
Un grand échassier de couleur
bleu grisâtre, au bec jaunâtre. La tête de l'adulte est blanche;
elle s'orne de chaque côté d'une bande noire qui s'étend vers
l'arrière pour former une huppe.
Mensurations
De 1,05 à 1,30 m de la pointe
du bec à l'extrémité de la queue.
Habitat
Le Grand Héron se nourrit dans
les marais et le long des rives. Il niche habituellement dans de
grands arbres, parfois éloignés de l'eau, en colonies de dimensions
variables.
Nourriture
Poissons, grenouilles,
écrevisses, souris et gros insectes.
Cycle de vie
La femelle pond de 2 à 7 oeufs
au printemps. Les deux parents prennent soin des oeufs et des
oisillons. Les jeunes quittent le nid après deux mois.
Faits intéressants
Le Grand Héron porte bien son
nom, car il est le plus grand héron en Amérique du Nord ! L'envergure
des ailes d'un adulte mesure en moyenne 1,8 m !
Le Grand Héron est un oiseau tout en longueur. Long
bec, long cou, longues ailes et longues pattes.
Le mâle et la femelle ont le même plumage comportant un
bon nombre de couleurs. Sa tête est blanche et a une bande noire qui va de
l'oeil jusqu'au bas du cou.
Son corps est d'un bleu fade et de longues plumes
ornent son dos et le bas du cou. Le ventre porte des raies blanches et
noires. Ses pattes sont d'un vert tirant sur le brun.
Le héron vit en Amérique du Nord principalement, mais
il y en a d'autres espèces ailleurs dans le monde. Vers la mi octobre il
s'en va vers la chaleur du Sud et revient en février mars, au moment où les
cours d'eau dégèlent.
Cet oiseau est lent en vol aussi bien que pour pêcher
sa nourriture. Il se tient debout sans bouger pendant longtemps en attendant
d'attraper un poisson qui constitue sa principale nourriture. S'il n'attrape
rien il changera lentement de place.
Ardea cinerea
- héron
Jean Michel Peers
Le héron gris a une vie commune sur des fleuves et des lacs Le
régime du héron inclut des poissons, de petits mammifères, - ils trouvent
des grenouilles particulièrement faciles à attraper
.
Habituellement c'est le mâle qui rassemble les brindilles et les petites
branches à partir dont le nid est fait, alors que la femelle fait le
bâtiment réel et garde le matériel de nid pour l'empêcher d'être volé par
d'autres membres
Héron
crabier.
Particularités: un peu plus grand que le blongios,
Entièrement jaune ocre quand il est posé; au vol ses aies blanches
apparaissent. Appel: karrr, qu'il fait entendre rarement, Niche dans le sud
et .'est de l'Europe, en Asie mineure, en Afrique.
En
Suisse, de passage mais rare, surtout en mai; endroits marécageux. Se
nourrit d'insectes, de larves, de grenouilles, de petits poissons, de vers,
de limaces.
Il fréquente les plans d'eaux
calmes à faible débit (marais, étangs,...) bordés d'arbres et d'arbustes
ainsi que les fossés inondés bordés d'aulnes.
Les deux sexes sont identiques. Les
pattes sont jaunes, le cou marron, la calotte et le dos vert foncé. Il est
plus petit qu'une corneille.
Saviez-vous que ?
C'est un oiseau discret et farouche
; lorsqu'on le surprend, il hérisse les plumes de sa tête et hoche
brusquement la queue. Son nom générique est un dérivé de butor et de -ides
(semblable) : sans doute parce qu'il ressemble aux butors.
Le kio , encore appelé
"petit héron vert" est un habitué des sous bois et des zones lacustres. Il
se nourrit de petits poissons et de crustacés.
Le héron
crabier se caractérise par une couleur générale chamois soutenu ou brun
clair. Son bec
grisâtre en toutes saisons devient bleu turquoise au
moment de la reproduction. Ses
pattes
sont orangées. Le plumage de sa tête est remarquable puisque celle-ci est
ornée de nombreuses
aigrettes
brunes et blanches. En vol, il parait complètement différent puisque c'est
la couleur blanche de ses
ailes
qui prédomine.
Comportements :
Il marche dans
les eaux peu profondes. Le crabier chevelu doit être recherché à la
périphérie des
colonies
d'Ardéidés, où il installe son nid. Cet oiseau niche en effet volontiers
dans des
colonies
mixtes ( hérons cendrés, hérons garde-boeufs...) Cette
espèce
est encore rare dans nos régions où elle grimpe dans les roseaux et se
perche volontiers dans les arbres.
le héron
cendré