Fous de Bassan   voir le site du Québec Fous de Bassan /Île Bonaventure, Québec.
Dans la colonie, les Fous préservent leur intimité : chaque nid est placé hors de portée des voisins, mais sans plus. C'est un monticule d'herbes et de varech, haut de 50 cm, surmonté d'un creux destiné à recevoir l'actif. II s'agit de maintenir l'actif, puis le poussin, loin du guano boueux où campe la colonie.

La ponte a presque toujours lieu en avril. Comme les Cormorans, les Fous n'ont pas de plaque incubatrice

Pour couver, ils croisent légèrement leurs pattes sur l'oeuf. L'éclosion demande quarante-deux jours environ, et les parents se relaient pour assurer l'incubation. Il faut au poussin près de trente-six heures pour briser sa coquille. Pendant ce temps, le parent a fait passer l'oeuf sur le dessus de ses pieds.

De 60 g à la naissance, le poussin passe à plus de 4 kg en neuf semaines. L'un ou l'autre des parents le couvent pendant les deux premières semaines ; ensuite il en reste toujours un de garde pendant que l'autre est parti pocher. II ramène ses prises dans sa gorge, et c'est l'oisillon qui va l'y prendre en fouillant de son bec au plus profond. Le premier duvet, blanc, fait plus tard place à des plumes tachetées ; le plumage définitif n'est revêtu qu'à la quatrième année, quand les jeunes sont en âge de se reproduire.
Attitudes caractéristiques des Fous de Bassan.

les oisillons ont du mal à quitter le nid, mais il en va autrement pour ceux dont le nid est au centre, et qui doivent parcourir péniblement plusieurs métres avant de sortir, bousculés de toutes parts par les adultes qu'ils dérangent. Si les condi tions sont bonnes, le premier vol peut durer des kilomètres. L'oisillon est livré à lui-même, mais ses réserves de graisse lui permettent de tenir trois semaines sans manger. C'est alors qu'il doit apprendre à voler et à pêcher, mais on ne pourra sans doute jamais l'observer pendant cette période de sa vie.

Grands voyageurs, les Fous atteignent souvent les cotes africaines lorsqu'ils sont jeunes tandis que les adultes restent près des colonies, sauf en hiver pendant quelques mois.
 

FOUS

Le quartier général du Fou de Bassan (Sula Bassana) se situe sans conteste autour de la Grande‑Bretagne et de l'Irlande, la principale colonie habitant les grands rochers de file de St‑Kilda depuis plus de mille ans : on y comptait 44 529 nids en 1959.

 Les colonies des Shetland s'établirent dans les premières années de ce siècle : 6 000 couples nichaient à Noss en 1959, de 4 à 5 000 à Hermaness en 1965. La colonie la plus récente est celle de Scar Rocks, implantée en 1939, et comptant 437 nids en 1968.

En Angleterre, la seule colonie, installée en 1937, se situe sur les falaises de Bempton, dans le Yorkshire. Elle comportait 14 couples en 1965. La colonie, jadis prospère de file de Lundy, dans le canal de Bristol, disparut au XIXe siècle, tandis qu'une autre se créait sur l'île de Grassholme, au large de la côte sud‑ouest du pays de Galles. En 1964, elle comptait  528 couples.

Il y a trois colonies en Irlande : à Great Saltee (Wexford) avec 150 couples en 1968 ; à Bull Rock (Cork) avec 500 couples en 1955 ; et à Little Skellig (Kerry), avec 17 700 couples, ce qui met cette colonie au deuxième rang de la population mondiale.

D'autres colonies se sont établies récemment en Norvège, dans les files Anglo‑Normandes et près des côtes de Bretagne. Certaines colonies anciennes, mais dont on tonnait mal l'histoire, habitent les Féroés, Terre‑Neuve, le Canada et l'Islande.

 
autorisation  de l'auteur  http://paca.lpo.fr

 

 

FOU DE BASSAN Sula bassana

 Renforcée par sa taille (de la grosseur d'une oie) et sa silhouette (longues ailes étroites, bec puissant, corps pointé à l'avant, élancé, queue cunéiforme caractéristique), l'image est remarquable.

Le plus grand des palmipèdes au long cou, pêche en plongeant. Il est blanc avec les extrémités des ailes et des pattes noires, sa queue est longue, sa tête jaune et son bec cunéiforme est puissant.
Il est typiquement marin. Son vol est puissant et souple à la fois, alternant des phases planées et des phases battues.
Ses plongeons  sont spectaculaires ont valu son nom au fou de Bassan.  Volant à 30 ou 40 m au-dessus des flots en décrivant des cercles, il est en effet capable de plonger de cette hauteur, ailes repliées, afin d'aller capturer un poisson.
Il pique dans l'eau, les ailes pliées le long du corps d'une hauteur pouvant aller jusqu'à 40 mètres et sous 5 mètres de profondeur pour se nourrir exclusivement de poissons (essentiellement des maquereaux). Lorsqu'il ressort de l'eau, le poisson est déjà avalé !
 

Habitat: Le fou de Bassan est un hôte récent de notre pays,  aux Sept-Iles, en Bretagne. En extension , presque 5 000 maintenant

 

Depuis, le gouvernement canadien a pris des mesures de protection, et le nombre des Fous qui viennent nicher dans le golfe du St‑Laurent est de nouveau en expansion. La colonie la plus nombreuse est celle de l'île de Bonaventure, au large de Percé, transformée en réserve d'Oiseaux. Au dernier recensement, on y a dénombré plus de 4 000 nids.

Au milieu du mois de mai, la femelle du Fou de Bassan pond un neuf unique, dont la coquille bleutée est recouverte d'une couche de calcaire blanchâtre, souvent tachée de brun par les algues qui tapissent le nid. L'incubation, qui dure 43 à 45 jours, est assurée par les deux conjoints à tour de rôle. L'Oiseau couveur pose délicatement une de ses pattes sur

l'oeuf, qu'elle recouvre à moitié, puis sa seconde patte, qui couvre l'autre moitié et chevauche un peu la première, et il s'accroupit jusqu'à ce que ses plumes cachent le tout.

L'Oisillon éclôt aveugle, sa peau bleu foncé parsemée de quelques brins de duvet blanchâtre. Il se couvre rapidement d'un épais duvet blanc, et les premières plumes font leur apparition à 6 semaines. Les parents nourrissent leur petit pendant 10 ou 11 semaines, en régurgitant des Poissons qu'il vient chercher dans leur gosier. Passé ce délai, ils se désintéressent de lui et reprennent leurs jeux nuptiaux. Livré à lui‑même, l'Oisillon commence par maigrir, puis il se laisse glisser jusqu'à l'eau et apprend tout seul à nager et à chercher sa nourriture en plongeant. A la fin du mois d'août, c'est un voilier émérite, et la plupart des Fous prennent la direction du sud. Les jeunes nés en Europe gagnent l'Afrique en suivant les côtes de l'Atlantique jusqu'au Maroc et au Sénégal, où ils passent l'hiver. Les Oiseaux plus âgés ne quittent pas le continent. Beaucoup hivernent dans la mer du Nord, quelques‑uns dans la Baltique, la plupart en Europe occidentale et un petit nombre en Méditerranée occidentale

 
 
          
 

Genovesa - Fou à pieds rouges 

Galápagos

http://www.chezfred.info/Carnets/carnet_GAL.php

 

Fou de bassan (Sula bassana) Ces oiseaux font partie des écosystèmes marins. En-dehors des périodes de nidification, ils vivent en permanence sur ou au-dessus des océans à la recherche de nourriture (poissons, calmars). Leur nom de "fou" vient de leur technique de pêche. Ils sont en vol, ils repèrent un banc de poisson et ils piquent alors dedans, le bec en avant, les ailes repliées, ce qui leur permet de plonger à plusieurs mètres.

Cet oiseau :
bulletest un voilier rapide et puissant, mais il est lent et gauche à l’envol et à l’atterrissage à cause de ses jambes courtes et de ses pattes palmées
bulletpeut voir vers l’avant avec ses deux yeux, ce qui est inhabituel chez les oiseaux
bulletpeut planer pendant des heures juste au-dessus des flots, en battant à peine des ailes
bulletoccupe le même nid d’année en année, jusqu’à ce qu’il devienne un amas de plumes, de carcasses de poissons et de guano
Le Fou de Bassan


Description
 

Il existe trois sous-espèces de Fous de Bassan (Morus Bassanus) dans le monde : l’une d’elles se trouve le long de la côte sud de l’Afrique, une autre en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande, et l’autre dans l’Atlantique Nord.

Le plumage de l’adulte est d’un blanc éblouissant. Une bande étroite de couleur grise encercle les yeux, mais la pointe des ailes est d’un noir de jais. Pendant la saison de nidification, la tête et le cou de l’oiseau prennent une délicate nuance jaune safran. Les yeux sont bleu clair, et le bec est bleu ou gris-bleu.

À l’automne, les jeunes ont le plumage brun rayé et tacheté de blanc. Au fil des saisons, le plumage pâlit; il présente la teinte blanche de l’adulte vers la quatrième ou la cinquième année.



Habitat et habitudes

Les colonies sont logées sur des falaises escarpées et sur les crêtes d’îles situées au large que ne peuvent atteindre les prédateurs terrestres . L’oiseau a besoin d’isolement, en particulier au début de la nidification; il quitte souvent son nid s’il est dérangé, et cela est particulièrement vrai dans le cas des oiseaux qui nichent pour la première fois.

Les humains ont parfois choisi, pour y ériger des phares, les îles du large et les falaises abruptes qui attirent les Fous de Bassan. C’est ce qui explique en partie l’abandon de certaines colonies au 19e siècle et au début du 20siècle.

À la fin de mars, le Fou de Bassan quitte la côte sud-est des États-Unis et vient nicher dans une demi-douzaine d’îles et de caps de Terre-Neuve et du golfe du Saint-Laurent. Lorsqu’on s’approche en bateau d’une grande colonie de Fous de Bassan, les corniches et les crêtes semblent couvertes de neige tant les milliers de Fous de Bassan au plumage d’un blanc éclatant nichent en masse compacte. Au-dessus de la colonie virevolte une immense nuée d’oiseaux : les partenaires de ceux restés au nid.

À terre, peu à son aise sur ses jambes courtes et ses pattes palmées, le Fou de Bassan est lent et gauche. À l’atterrissage et à l’envol, ce voilier rapide et puissant fait également preuve d’une certaine maladresse.

Le contenu du texte qui suit peut être reproduit à condition d'en mentionner la source.

http://www.coq.qc.ca/info_oiseaux/

Fou de Bassan autorisation de JACQUES GAUTHIER

http://jgauthier.site.voila.fr/listeoiseaux.html